Un riche banquier juif va marier son fils. La veille des noces, il prend le jeune homme à part pour une conversation en tête-à-tête.
- Simon, mon fils, je réalise que je ne t'ai jamais parlé de la vie ! Dès demain, tu seras avec ta femme, il faut quand même que tu saches certaines choses. Tiens, tu connais les doigts de la main ?
- Mais bien sûr, papa ! Il y a l'index, le majeur, le...
- Non, non ! l'interrompt le banquier. Ce n'est pas ça ! Il y a le doigt du voyage, celui de la direction, celui de la jouissance, celui du mariage et enfin celui de la distinction.
- Ah bon ?
- Je t'explique, Simon, mon fils. Le doigt du voyage, c'est le pouce, parce qu'il te permet de faire du stop.
- D'accord papa !
- Le doigt de la direction, c'est l'index, parce que c'est celui que tu tends quand tu veux montrer quelque chose.
- Ok !
- Le doigt du mariage, c'est l'annulaire, parce que c'est là que tu vas passer ton alliance, Simon, mon fils.
- Oui papa !
- Et le doigt de la distinction, c'est l'auriculaire, parce qu'il faut le lever quand on boit une tasse de thé.
- Compris, papa ! Mais papa tu as oublié le doigt de la jouissance !
- Je gardais le meilleur pour la fin, Simon, mon fils. Le doigt de la jouissance, c'est le majeur. Le plus beau, le plus long. Pour la jouissance, ce doigt, tu le mouilles dans ta bouche, et tu comptes les billets, mon fils !